Description :

APISTAN est une lanière antiparasitaire contre le Varroa destructor responsable de varroase chez nos amies les abeilles.

Le Varroa doit être repéré rapidement par l'apiculteur afin qu'il n'infeste pas toute la ruche. La femelle Varroa ressemble à un petit acarien d'environ 1.5 à 1.8 mm de long et se distingue par sa couleur brune foncée. Elle est accrochée à une abeille adulte. Le mâle lui a une couleur plutôt jaunâtre et plus petit, il est plus difficile à repérer car il vit dans les cellules du couvain de l'abeille exclusivement. La femelle varroa se nourrit par piqûre de l' hémolymphe des abeilles et représente donc un danger pour la reine, les mâles et les ouvrières car sa présence constante et les petites coupures que fait subir le parasite à l’abeille ou aux reines, va les affaiblir au point de la rendre plus sensible aux maladies et aux virus.

L'acarien varroa destructor. Initialement acarien parasite de l’abeille asiatique Apis cerana, est vu pour la première fois en Corée durant les années 50. Vingt ans après, le parasite finit par arriver en Europe et s’adaptent rapidement à l’abeille commune, l’Apis mellifera. 
Mais notre abeille européenne ne pratique pas la technique de l’épouillage contrairement à sa cousine asiatique. L'épouillage chez l’abeille est l’action d’utiliser ses pattes et ses mandibules pour enlever le parasite une fois détecté pour le blesser puis le tuer. C'est pourquoi l'apiculteur doit intervenir pour aider les abeilles à se débarrasser du Varroa.

Aujourd'hui le Varroa est présent partout dans le monde sauf en Australie et sur certaines petites îles isolées !

Composition :

Une lanière de 8 g contient : Tau-fluvalinate : 0,800 g

Il s'agit d'un pyréthrénoïde acaricide

Mode d'administration :

Traitement dans la ruche :

2 lanières par ruche (soit 2 x 800 mg de tau-fluvalinate, sous forme lanière) pendant 6 à  8 semaines.

Les lanières sont assemblées l'une à  l'autre à  la fabrication. Il suffit de les séparer et de les insérer entre les cadres du corps de ruche, les lanières seront maintenues verticalement entre les cadres, par leur système de suspension incorporé.
Utiliser 2 lanières pour une ruche type Dadant (10 cadres).
Insérer les lanières entre les cadres 3 et 4 et entre les cadres 7 et 8 du corps de ruche.
Pour les nucléi et les petites ruches, 1 seule lanière est suffisante, à insérer entre les cadres, au coeur de l'essaim.

Durée de traitement :

Les lanières doivent être laissées dans la ruche pendant une durée minimale de 6 semaines et retirées impérativement après 8 semaines de présence dans la ruche.

Compte tenu de l'évolution du parasite, un seul traitement par an est généralement suffisant.
Ce produit peut être utilisé toute l'année. Toutefois, les meilleurs résultats sont obtenus avec des traitements effectués au printemps avant la première miellée ou à  l'automne après la récolte de miel.

Ne pas réutiliser les lanières.

Précautions particulières à prendre par la personne qui administre le médicament vétérinaire :

Porter des gants et éviter de boire, manger ou fumer lors de la manipulation des lanières.
Se laver les mains avec du savon après utilisation.
En cas d'exposition accidentelle avec les yeux, rincer à  l'eau avec soin.

Conserver les lanières dans leur emballage d'origine bien fermé, à  l'écart des denrées alimentaires ainsi que des substances chimiques qui pourraient éventuellement les contaminer.
Utiliser les lanières aussitôt après leur sortie de la pochette pour éviter leur pollution ou contamination.
Ne pas exposer les lanières directement à  la lumière solaire.
Pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

Ne convient pas pour le miel Bio

Avis du pharmacien responsable :
Le Tau-fluvalinate contenu dans l’Apistan est utilisé depuis longtemps pour lutter contre la varroose. Le risque d’apparition de résistances oblige à certaines précautions d’utilisation (utilisation pas plus d’une fois tous les 3 à 4 ans).
Ce médicament présente encore néanmoins aujourd’hui une efficacité intéressante chez les apiculteurs qui l’utilisent avec parcimonie.
Comme pour les autres spécialités, il est conseillé de vérifier que le traitement a été suffisant. Si besoin, il pourra être nécessaire de pratiquer un traitement hivernal complémentaire.

Fiche GDS : cliquez

Fiche technique : cliquez